Culture japonaise
- Article mis à jour le 27/09/2024 -
Quoi de mieux pour s'imprégner au maximum de la culture japonaise que de vivre de belles expériences authentiques
lors de votre voyage au Japon!
Que ce soit assister à un matsuri et faire la fête avec les locaux, profiter et se détendre dans un onsen, assister à un tournoi ou à un entrainement de sumo, ou encore expérimenter le port du kimono en se baladant dans les quartiers traditionnels... Il y a une multitude d'expériences inoubliables à faire sur le sol japonais!
Matsuri
Les matsuri sont des festivals, ou fêtes populaires, traditionnels japonais qui se déroulent un petit peu partout au Japon et qu'on retrouve à toutes les saisons. La plupart d'entre eux sont liés à une célébration religieuse, souvent shintoïste.
C'est l'occasion pour les Japonais de se retrouver entre amis pour festoyer ensemble, déguster des spécialités locales (notamment avec les yatai), jouer avec les enfants, assister à des feux d'artifices et surtout, faire vivre le folklore local!
Il n'y a pas un jour de matsuri précis qui se déroule dans tout le Japon. Les dates diffèrent d'une région à une autre (et même au sein d'une même région), mais les jours de festival ont tendance à se regrouper autour des jours fériés traditionnels tels que Setsubun ou O-Bon.
Quasiment toutes les régions ont au moins un matsuri en lien avec la moisson du riz à la fin de l'été ou au début de l'automne.
Beaucoup de matsuri ont lieu en été: les Japonais prient pour leurs ancêtres et espèrent se protéger contre les typhons et avoir une bonne récolte de riz et d'autres cultures.
En hiver, on retrouve par exemple les Hadaka Matsuri, où les participants (masculins) sont presque nus (portant une sorte de sous-vêtement traditionnel, le fundoshi). Le plus connu est certainement le Saidai-ji Eyo à Okayama qui se déroule le 3ème samedi de février.
Certains matsuri sont des processions religieuses de mikoshi (sanctuaire shintoïste portatif), dédiées et consacrées aux divinités importantes (comme par exemple Amaterasu,
la déesse du soleil dans le shintoïsme) ou plus locales.
D'autres festivals consistent en des danses collectives ou en parade dans
le quartier/village de chars, sous un air de matsuri-bayashi (musique traditionnelle des matsuri).
Il existe des milliers des matsuri à travers le Japon (estimation entre 100 000 et 300 000).
Voici une liste (non exhaustive) des matsuri les plus réputés:
- Gion Matsuri (en juillet): dans toute la ville de Kyoto,
- Hakada Matsuri (en février): temple Saidai-ji à Okayama,
- Hakata Gion Yamasaka (en juillet): sanctuaire Kushida-jinja à Fukuoka,
- Kanda Matsuri (en mai): sanctuaire Kanda-myojin à Tokyo,
- Sanno Matsuri (en juin): sanctuaire Hie-jinja à Tokyo,
- Aomori Nebuta Matsuri (en août): centre-ville d'Aomori,
Festival de la neige de Sapporo (en février): parc Odori à Sapporo,
Festival du feu de Nozawa (en janvier): parc Dosojinba à Nozawa,
- Shuki Takai (en novembre) et Shunki Reitaisai (en mai): sanctuaire Tosho-gu à Nikko.
Je vais vous faire une brève description de ceux que j'ai pu vivre personnellement ainsi que certains des plus connus du Japon!
(JUILLET/KYOTO)
(JUILLET/MIYAJIMA)
(NOVEMBRE/NIKKO)
(NOVEMBRE/TOKYO)
Sources thermales (onsen) et bains publics (sento)
Lorsqu'on voyage au Japon, expérimenter les bienfaits des bains chauds dans les onsen ou les sento est un incontournable!
Quelle est la différence entre onsen et sento?
- Le onsen est un bain thermal japonais provenant d'une source thermale naturelle. Il s'agit de bains chauds, généralement communs (des bains privatifs existent aussi), intérieurs ou extérieurs (rotenburo).
Le terme désigne à la fois la source, les bains mais aussi la station thermale construite autour des bains (comme le village de Kusatsu Onsen ou Ikaho Onsen par exemple).
L'eau des onsen est réputée pour avoir des effets thérapeutiques. Due à la nature volcanique du sol japonais, on retrouve des eaux fortes en soufre, en chlorure de sodium, en carbonate d'hydrogène ou encore en fer.
Le sento est un type de bain public japonais payant (de source artificielle). Jadis, les habitations traditionnelles ne disposant pas de salle d'eau, les Japonais se rendaient aux bains publics pour leur toilette quotidienne. Chaque quartier possédait ses sento.
De nos jours, on en retrouve beaucoup moins qu’auparavant, mais les sento de quartier n'ont pas fermé leurs portes. Ils sont toujours fréquentés par les Japonais à la fois pour profiter des installations mais aussi pour s'y retrouver entre amis.
Que ce soit dans les onsen ou dans les sento, il y a un certain nombre de règles à respecter et des bonnes pratiques à connaitre:
- la nudité est de rigueur (sauf très très rare exception),
- vous pouvez vous munir d'une petite serviette lors de vos déplacements entre les différents bains mais elle ne doit pas rentrer dans l'eau (sauf rare exception également),
- les bains pour les femmes et les hommes sont généralement séparés, même si certains établissements proposent des bains mixtes,
- il est obligatoire de se laver entièrement avant de rentrer dans les bains, un espace avec des douchettes et des tabourets se trouve à l'entrée des bains,
- les tatouages sont interdits, même si de plus en plus d'établissement se démocratisent vis-à-vis du tatouage et les autorisent.
Vous pouvez soit profiter des bains pour la journée (entrée payante), soit passer la nuit dans un établissement qui possède un ou plusieurs onsen, qui est généralement un ryokan (auberge traditionnelle japonaise).
La plupart des ryokan ont des bains non-mixtes et interdits aux personnes tatouées (même discrètement): le onsen privatif est une bonne solution afin de pouvoir profiter de l'expérience.
La plupart des établissements proposent de privatiser des bains.
Certains villages à onsen proposent des "pass onsen" (le nyuyoku tegata de Kurokawa Onsen par exemple) qui permettent de visiter et de se baigner dans plusieurs établissements sur la même journée à prix réduit.
Il existe aussi des onsen "sauvages et secrets": des bains extérieurs (rotenburo) dans la nature, gratuits et très peu aménagés, qu'on retrouve un petit peu partout au Japon. Dans ces onsen sauvages, vous pouvez vous y baigner en maillot sans problème. Par exemple, dans la région de Kyushu, non loin de Beppu, se trouve deux sources avec des bains libres: Tsuru-no-yu et Hebi-no-yu.
Certains hôtels modernes possèdent également des sento accessibles pour leurs clients (comme le Candeo Hotels Kobe tor Road ou encore l'Hotel Abest Grande Okayama).
Voici quelques lieux que j'ai personnellement visités/expérimentés lors de mes voyages:
Tournoi de sumo
Le sumo, qui signifie littéralement "se frapper mutuellement", est un sport de lutte japonais. Ce sport reste très populaire au Japon, même si le baseball et le football le détrônent désormais, notamment chez les jeunes.
Le sumo professionnel est un sport réservé uniquement aux hommes et les lutteurs sont appelés rishiki (littéralement "homme fort") ou encore o-sumo-san. Lors des combats, ils ne sont vêtus que du mawashi,
une bande de tissu serrée autour de la taille et de l'entrejambe, qui
constitue la seule prise solide autorisée pendant le combat.
Les combats de sumo se caractérisent par le gabarit des lutteurs et par les nombreux rites traditionnels qui entourent les combats.
Les combats consistent en deux règles simples:
- les lutteurs ne doivent pas sortir du dohyo (cercle),
- ni toucher le sol avec une autre partie que la plante de leurs pieds.
L'accès au dohyo est interdit aux femmes même en dehors du combat, selon une ancienne tradition shinto considérant le sang comme une souillure, et donc les femmes potentiellement impures du fait des menstruations.
Pour acheter vos tickets, il faut passer par le site officiel des tournois, ou par des sites comme Viator ou Get Your Guide
Vous pouvez également assister aux entrainements, par exemple dans l'écurie Arashio Beya qui se trouve dans le quartier de Ryogoku, à Tokyo.
Les entrainements de sumo sont accessibles gratuitement, uniquement les mois pairs hors période de tournois (février, avril, juin, août, octobre et décembre). La séance d'entrainement se déroule de 7h30 à 10h.
Pas de réservation obligatoire mais pour être sûr que l'entrainement a bien lieu, il est préférable d'appeler l’écurie Arashio Beya la veille (en japonais, vous pouvez demander à la réception de votre hôtel) entre 16h et 20h.
Théâtre japonais
Le théâtre japonais a été formé au cours du 14ème siècle mais hérite de plusieurs siècles de spectacles de divertissement (festivals populaires, farces et pantomimes) et de danses rituelles variées (shinto ou bouddhistes).
Le théâtre classique japonais est défini par trois genres bien distincts:
- le kabuki: mélange vivant de théâtre, de musique et de danse, qui fascine par ses costumes élaborés et sa narration dynamique,
- le nô: drame lyrique raffiné et poétique qui est un théâtre masqué antique qui captive par ses mouvements subtils et ses récits profonds, ancrés dans des thèmes spirituels,
- et le bunraku (ou ningyo joruri): théâtre de marionnettes littéraire, qui donne vie aux contes historiques.
On retrouve également un théâtre plus moderne après l'ouverture du Japon sur le monde à l'époque Meiji avec par exemple le shingeki, le théâtre expérimental à l'occidentale.
Le théâtre japonais (classique ou moderne) possède des caractéristiques de jeu et de dramaturgie variées dont les plus typiques sont :
- l'usage récurrent de masques raffinés ou caricaturaux,
- l'importance de la danse et de la musique d'accompagnement,
- la gestuelle stylisée des acteurs,
- ainsi que la forte hiérarchisation des rôles dans les troupes de théâtre.
L'art du théâtre japonais est mondialement reconnu pour sa qualité, ses trois genres classiques étant tous inscrits au patrimoine culturel immatériel de l'humanité.
Si vous souhaitez assister à une représentation de théâtre japonais, le théâtre kabuki est un excellent point de départ. Que vous recherchiez des spectacles traditionnels ou
innovants, le kabuki offre une expérience intime avec l'héritage
culturel japonais.
On peut facilement acheter des billets en ligne sur le site officiel du kabuki, où l'on retrouve un certain nombre de théâtres célèbres, dont le Kabukiza de Tokyo. Le site du Théâtre national propose également la vente de billets, notamment pour le kabuki et d'autres arts du spectacle japonais.
Si une représentation complète vous demande trop d'engagement (elle dure parfois plusieurs heures et ne sont qu'en japonais), vous pouvez également choisir de ne voir qu'un seul acte, ce qui est un peu plus abordable et moins long.
Location de kimono et yukata
Le kimono et le yukata sont des tenues traditionnelles japonaises qu'on porte pour les grandes occasions (matsuri, fête, mariage, cérémonie diverses...).
Quelle est la différence entre le yukata et le kimono?
Le kimono, qui signifie littéralement "chose à porter", est le vêtement traditionnel japonais par excellence.
On le porte pour les événements majeurs et les grandes occasions comme:
- la cérémonie de la majorité (seijin no hi),
- la participation à des activités traditionnelles (cérémonie du thé, théâtre nô ou kabuki),
- mais aussi pour un mariage ou un enterrement,
- et même pour le plaisir.
Le kimono est généralement en soie,
souvent coûteux ou richement décoré. Ils sont très rarement lavés et sont portés avec une couche intérieure, appelée nagajuban, qui garde le
vêtement extérieur propre et sec.
Le yukata, qui signifie littéralement "vêtement de bain", est un kimono léger porté en été. Il est généralement porté par les Japonais pour assister aux matsuri.
Moins coûteux que le kimono, le yukata est souvent en coton, voire en polyester. Il est également plus
facile à enfiler et peut être lavé chez soi.
Les yukata pour hommes ont généralement des couleurs plus sombres ou plus sobres, tandis que pour les jeunes femmes, ils sont généralement lumineux et colorés, souvent avec des motifs floraux. Les yukata pour les femmes mûres sont supposés être moins voyants.
Vous retrouverez beaucoup de magasins de location de kimono/yukata un petit peu partout au Japon, mais surtout dans les quartiers traditionnels comme Asakusa à Tokyo ou Higashiyama et Gion à Kyoto par exemple.
Parfois on vous proposera uniquement la location du vêtement, parfois un service de coiffure/maquillage est compris, et il existe aussi des options avec shooting photo.
Voici par exemple "Kimono Miyabi" qui propose une large gamme de prestation sur Tokyo et Kyoto, ou encore "Maiko Henshin" à Kyoto qui propose de complètement vous transformer en maiko (une apprentie geisha) avec le costume, le maquillage et la séance photo.
La plupart des ryokan vous fourniront également des yukata pour vous balader à l'intérieur (et à l'extérieur) de l'établissement ainsi que pour vous rendre dans les bains chauds.
Cérémonie du thé
La cérémonie du thé, ou littéralement "service du thé", décrit les différents modes de préparation du thé. Cette ritualisation de la consommation du thé est une pratique courante dans plusieurs cultures asiatiques (notamment japonaise et chinoise mais aussi indienne, taïwanaise et vietnamienne).
Le service du thé au Japon est un art traditionnel inspiré en partie par le bouddhisme zen, dans lequel le thé vert en poudre, ou matcha, est préparé de manière codifiée et servi à un petit groupe d'invités dans un cadre calme. On élève le simple fait de préparer le thé au rang d'art, composé de gestes précis effectués dans un ordre strict, pour le plaisir de l'invité.
C'est l'illustration parfaite de l'omotenashi, le concept japonais traditionnel qui traduit un sens profond de l'hospitalité.
Traditionnellement, une cérémonie du thé se déroule dans un chashitsu, un pavillon de thé conçu sur mesure et doté d'un sol en tatami avec un foyer intégré. Un maître du thé utilise un certain nombre d'ustensiles codifiés comme un bol de thé (chawan), une écope de bambou pour servir la poudre de thé (chashaku) et un fouet (chasen), également en bambou.
De nombreux temples, jardins japonais traditionnels et autres établissements culturels disposent d'un pavillon de thé dans lequel il est possible d'assister à une cérémonie du thé, en particulier à Kyoto.
Une cérémonie complète et formelle peut durer plusieurs heures, mais de nombreux établissements proposent des versions abrégées, plus adaptées aux participants étrangers.
Par exemple chez "Maikoya" (disponible à Tokyo, Osaka ou Kyoto) qui propose une version simplifiée, qui dure 45 minutes à petit prix, et où vous aurez aussi la possibilité de porter un kimono.
Cours de cuisine au Japon
Quoi de mieux pour s'imprégner de la culture japonaise qu'apprendre à cuisiner comme et avec un Japonais?
Je propose de vous partager mon expérience lors de mon dernier voyage, en octobre 2023, où j'ai participé à un cours de cuisine privé de 2h en compagnie de Masako, une japonaise très sympathique, parlant anglais, qui nous a appris à cuisiner des choses simples du quotidien, faciles à reproduire chez soi et très amusantes! Et délicieuses évidemment!
J'ai fait la réservation du cours via le site Viator, pour un prix de 110€/personne pour les 2h de cours. Ici avec Masako, le cours se déroulait à quelques pas de la station Kita-senju, au nord-est de Tokyo! Elle proposait deux horaires (12h et 17h il me semble, nous avons choisi le créneau de 17h).
Après être arrivés sur le lieu du cours (une petite maison japonaise où le rez-de-chaussée était composé d'une cuisine ainsi qu'une grande table). On a fait un peu connaissance puis on a commencé à préparer le repas que nous allions mangé par la suite:
- on a d'abord préparé les udon (nouilles épaisses), en mélangeant la pâte puis en l'écrasant au sol (dans une protection plastique) avec nos pieds pendant une dizaine de minutes… C'était sportif!
- on a ensuite appris à préparer un tamagoyaki, l'omelette japonaise typique qui est roulée et rectangulaire, qu'on coupe comme un saucisson. Elle nous a montré comment utiliser la poêle carrée spéciale pour faire les tamagoyaki et le coup de main qu'il fallait avoir pour arriver à les faire rouler correctement! Avec des baguettes (de cuisine) évidemment donc pas facile si on est pas doué avec des baguettes!
- nous avons également préparé le bouillon qui allait avec les udon, à base de bonite séchée et de sauce soja.
- dernière partie du cours: la préparation de tempura (friture japonaise) de divers légumes (potiron, poivron, lotus…) et de crevettes!
Une fois tout préparé, elle nous a appris à dresser une assiette comme les japonais et on est passé à table! Tout était délicieux mais la quantité préparée était beaucoup trop importante pour tout manger… On a reçu des doggy bag pour ramener ce qu'il restait.
On a terminé le cours en goûtant différents saké. Moi qui n'aime pas trop ça, j'ai trouvé ça très bon! Et elle nous a également fait quelques calligraphies au pinceau japonais : elle a écrit le nom de nos chiens en japonais et ça nous a laissé un très beau souvenir de la soirée!
Ce fut une très très chouette expérience, qui change de ce qu'on peut retrouver au Japon et que je recommande ++++ même si c'est un certain budget!
Voici le lien Viator pour le cours privé avec Masako si cela vous intéresse.
Autres activités typiques et traditionnelles
On retrouve un large éventail d'artisanat traditionnel au Japon. Les artisans
locaux se spécialisent souvent dans une forme d'art particulière qui se transmet de génération en génération, en perfectionnant continuellement leurs compétences.
Il existe de nombreuses façons de découvrir l'artisanat traditionnel japonais, que ce soit par la visite d'ateliers et de boutiques, mais aussi par la fabrication de vos propres objets.
Vous pouvez saisir l'occasion d'apprendre directement auprès de maîtres et d'artisans professionnels et vous familiariser avec les valeurs traditionnelles profondément ancrées dans la culture et la société japonaise.
Beaucoup d'ateliers sont accessibles au Japon, en général sur réservation (mais il faut souvent faire la demande en japonais...).
Voici quelques exemples (liste non exhaustive bien évidemment):
fabrication d'épées et de sabres japonais (le musée de l'épée Seki dans la ville de Seki; le musée du sabre japonais de Bizen Osafune à Okayama; expériences de fabrication de sabres à la rivière Shimanto, à Nagano et à Kyoto...)
atelier de céramique et cours de poterie (à Okinawa, à Ishikawa, à Okayama,...),
peinture sur statuettes (Hakata Doll Painting Experience à Fukuoka),
confection de tambours taiko (Ando Taiko Drum Shop à Hamamatsu),
teinture de textile (Gusuku Bingata Dyeing Studio à Okinawa, à Kanazawa,...),
et bien d'autres choses...